Pourquoi fêter les Saints ?
Dans le calendrier, le saint du jour est l’un des saints proposés par l’Église. Chaque jour, l’Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).
Chaque jour, dans la liturgie de l’Église, un saint est célébré. Souvent en quelques lignes, son témoignage et sa vie nous sont résumés en introduction aux lectures du jour dans nos missels ou autres livrets. Prendre le temps de les lire, nous donne de colorer différemment la lecture de l’Évangile du jour et de faire connaissance avec nos frères et sœurs aînés dans la foi. Lors des baptêmes, de la liturgie pascale, des professions religieuses et des ordinations, la litanie des saints est chantée. Elle nous remet en mémoire la longue histoire d’un peuple en marche. Nous prenons notre place dans ce cortège que forme la multitude des saints au long des siècles : saints reconnus et célébrés par l’Église, mais aussi saints anonymes dont l’offrande humble demeure cachée.
Fête de Saint Paul Aurélien
Samedi 11 Mars 2023
- 17h00 : Messe présidée par le Père Guillaume Croguennec
à l’église de l’Ile de Batz.
Dimanche 12 Mars 2023
- 11h00 : Messe présidée par notre évêque Mgr Laurent Dognin et concélébrée
à la cathédrale de Saint Pol de Léon,
suivie d’un verre de l’amitié à la salle Ste-Anne.
En espérant la présence du plus grand nombre de fidèles pour ce temps fort.
Père Guillaume
Notre marche de Carême
Le Mercredi des Cendres, premier jour du Carême, est marqué par l’imposition des Cendres : le prêtre dépose un peu de cendre, sur le front ou dans la main, ou sur la tête de chaque fidèle, en signe de la fragilité de chaque homme, chaque femme, mais aussi dans l’espérance en la miséricorde, au pardon de Dieu. On trouve déjà le symbole des cendres dans l’Ancien Testament. On peut y lire que quand l’homme se recouvrait de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence.
Tous, nous faisons l’expérience du péché. Comment s’en dégager ?
Jésus nous apprend que nous serons victorieux du péché quand nous aurons appris par l’Evangile à remplacer le feu du mal par le feu de l’Amour. Car le feu qui brûle ce jour détruit d’abord mais, en même temps, ce feu éclaire, réchauffe, réconforte, guide et encourage.
La cendre est appliquée pour nous appeler plus clairement encore à la conversion, précisément par le chemin de l’humilité. La cendre, c’est ce qui reste quand le feu a détruit la matière dont il s’est emparé. Quand on constate qu’il y a des cendres, c’est qu’apparemment il ne reste plus rien de ce que le feu a détruit. C’est l’image de notre pauvreté. Mais les cendres peuvent aussi fertiliser la terre et la vie peut renaître sous les cendres.
Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile du jour des Cendres est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :
« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret.
Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret.
Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret ».
Bonne marche vers Pâques
Sur notre Paroisse St-Paul Aurélien
De nouveaux visages à la Communauté des Religieuses Filles du Saint-Esprit à Roscoff
Pourquoi célébrer la Vie Consacrée le 2 Février ?
C’est Saint Jean-Paul II, en 1997, qui a instauré cette fête de la Vie Consacrée le jour de la Présentation de Jésus au Temple. En effet, ce jour-là, l’Eglise célèbre le don total de Jésus au Père. De la même manière, les Religieux et Religieuses sont invités à donner toute leur vie au Seigneur en se mettant au service de leurs frères et sœurs.
Nous, Filles du Saint-Esprit, avons été fondées en 1706 en Bretagne, à Plérin, près de Saint-Brieuc, par deux femmes, Marie BALAVENNE et Renée BUREL, sous la conduite de l’Abbé Jean LEUDUGER dont nous venons de célébrer le tricentenaire de la mort.
Ces deux femmes se sont données entièrement au Seigneur en se mettant au service des pauvres, des malades, des enfants et en se laissant conduire par l’Esprit.
Au cours des siècles, ce service a pris différentes formes suivant les pauvretés du moment : épidémies, famines, crises économiques.
Aujourd’hui, nous sommes implantées en France, en Grande Bretagne, en Irlande, aux Etats-Unis, au Chili, au Pérou et en Afrique : Burkina Faso, Nigeria et Cameroun où des jeunes nous ont rejointes pour vivre, elles aussi, du Charisme de Marie BALAVENNE et de Renée BUREL.
Actuellement, en France, nos communautés sont des communautés de proximité. Pour nous, Jésus s’identifie à notre prochain, c’est-à-dire à celui qui, aujourd’hui, a besoin de notre attention. C’est là le lieu privilégié de notre prière, de notre attention et de notre vie communautaire.
Ici, à Roscoff, notre communauté est implantée au 14, rue du Calvaire et se compose de quatre sœurs : Elisabeth GOURMELON, Renée GRALL, Marie-Jo GOUÉREC et Hélène INIZAN.
Notre communauté est ouverte à tous et serait heureuse de vous y accueillir.
Depuis 1996, des Laïcs, hommes et femmes, se sont associés à la Congrégation et vivent de sa spiritualité. En 2002, des femmes « Laïques consacrées » se sont jointes à nous. Ensemble, Religieuses, Associés et Laïques consacrées, nous formons la « Famille Spirituelle Filles du Saint-Esprit
Les religieuses