Préparation à la Confirmation 

       Il n’y a pas d’âge pour se préparer à la Confirmation. Mais il faut prendre son temps pour mûrir le projet.
Il est proposé deux groupes :
- Un groupe N° 1 pour les élèves de 5ème, qui se prépareront à comprendre ce qu’est la vie dans l’Esprit. Ils pourront être confirmés l'année suivante.
- Un groupe N° 2 pour les élèves de 4ème et au-delà, qui est une préparation immédiate au sacrement de la Confirmation que viendra donner l’évêque à la cathédrale de Saint Pol de Léon.
Cinq journées de préparation sont prévues tout au long de l’année, en général le samedi après-midi de 14h à 19h. Une information sera donnée dans les collèges catholiques de la paroisse.
Les jeunes intéressés (ou leurs parents pour eux) sont invités à s’inscrire auprès du secrétariat de la paroisse : doyennestpol.secretariat@gmail.com.


Le sens de la Confirmation

L'Eglise nous fait naître à la vie de Dieu par le baptême. Par la confirmation, nous y devenons actifs et entreprenants au souffle de l'Esprit

L'Eglise nous fait naître à la vie de Dieu par le baptême. Par la confirmation, nous y devenons actifs et entreprenants au souffle de l'Esprit. Aux premiers temps de l'Eglise, les trois sacrements de l'initiation chrétienne - baptême, confirmation et eucharistie - constituait une étape décisive. Elle était longuement préparée. Ces sacrements étaient proposés au cours d'une unique célébration lors de la Veillée pascale. Une célébration en trois temps. D'abord la descente dans l'eau du baptême, la profession de foi, la plongée et la remontée, suivies de la réception d'un vêtement blanc. Puis le passage devant l'évêque qui imposait la main au baptisé et lui faisait l'onction. Enfin l'accès pour la première fois à la table eucharistique. Ceux qui devenaient chrétiens avaient ensuite la vie pour progresser dans la foi, dans l'amour de Dieu et des autres, dans l'espérance face aux épreuves. Au long des siècles, les trois étapes de la célébration ont été séparées dans le temps pour diverses raisons. L'ordre de leur réception s'est trouvé parfois modifié. Aujourd'hui par exemple, la confirmation est reçue la plupart du temps après la première eucharistie et souvent longtemps après le baptême.


La célébration de confirmation

C'est l'évêque qui confirme

On ne se baptise pas, on est baptisé par un autre, habituellement par un prêtre. Le baptême n'est donc pas un geste privé : il introduit dans l'Eglise fondée par le Christ avec, à sa tête, des évêques successeurs des apôtres. Un Eglise apostolique qui est une fraternité universelle et non une famille particulière ou un groupe de bons amis. Une Eglise dont la raison d'être est la mission reçue du Christ : vivre et annoncer l'Evangile. On ne se confirme pas soi-même, on est confirmé par un autre. Seuls l'évêque ou le prêtre qu'il délègue peuvent confirmer.

La marque de l'huile et l'imposition de la main

L'huile assouplit les sportifs et les rend forts

Le parfum a ceci de particulier qu'il se diffuse quasiment à notre insu.

On dit souvent que certaines personnes respirent la joie, la bonté, à travers ce qu'elles disent et ce qu'elles font, mais aussi à travers ce qu'elles sont.

Nous portons des arques sur nos traits, sur notre corps qui rappellent nos parents.

De même le baptême et la confirmation nous marquent à jamais : nous sommes les fils et les filles de Dieu, habités par son Esprit.

"Sois marqué de l'Esprit Saint, le don de Dieu", telle est la parole prononcée par celui qui confirme et impose la main pour l'onction d'huile. Une parole très forte. Par la confirmation, le baptisé reçoit la marque d'un Autre, de l'Esprit du Père et du Fils. Il l'a déjà reçue quand il plongeait dans l'eau du baptême, il continue de la recevoir par l'onction de la confirmation. Cette marque est comme une trace indélébile qui exprime un don de Dieu, le don qu'il fait au baptisé de sa propre vie, de son propre esprit, de sa puissance d'amour et de vie.

Dans la confirmation, nous sommes marqués par un geste d'onction, avec de l'huile parfumée, qu'on appelle "saint-chrême", un geste plein de douceur. Les mots "christ" et "chrême" ont la même racine. Est "christ" celui qui a reçu l'onction d'huile.

Par l'onction, le baptisé est "christifié", il est fait à l'image du Christ. L'huile embaumée imprègne son corps en même temps sa personnalité en ce qu'elle a d'unique pour Dieu et pour les autres. Elle fait aussi de lui "la bonne odeur du Christ" (2 Co 2,15). Le parfum présent dans le saint chrême indique que le baptisé reçoit la mission de communiquer autour de lui l'amour de Dieu, à l'image du Christ. Par ce qu'il dit et ce qu'il fait, mais aussi par ce qu'il est.

Michel Scouarnec Prêtre du diocèse de Quimper et Léon